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Louis Lazare Hoche, né le 25 juin 1768 à Versailles, et mort le 19 septembre 1797 à Wetzlar (Prusse), est un général français de la Révolution. Ancien Régime : garde Son père est palefrenier aux écuries royales. Il s'enrôle dans l'armée comme simple fusilier dans les Gardes-Françaises en 1784, et devient sergent en 1789. Son unité est dissoute le 31 août 1789, et il s’engage dans la garde nationale de Paris. Soldat de la Révolution Il s’engage en janvier 1792 au 104e régiment d'infanterie, où il est adjudant. Il participe à la défense de Thionville au sein du 58e régiment d'infanterie (comme lieutenant) puis est chargé de l'intendance à l'armée des Ardennes. Il bénéficie des conseils du général Leveneur, qui devient son mentor. Dunkerque En 1793, il organise la défense de la place de Dunkerque : après avoir résolu les problèmes d’intendance, et sélectionné les meilleurs éléments autour de lui, il fait inonder la campagne autour de la ville. Lors du siège mené par le duc d'York, il opère plusieurs sorties qui rendent le siège trop difficile à conduire pour les Anglais, qui lèvent le siège. Cette réussite lui fait gravir rapidement les échelons de la hiérarchie militaire. Il est nommé général de brigade, puis de division en octobre 1793, et enfin général en chef de l'armée de Moselle qui subit d'abord une défaite dans l'attaque de Landau ordonnée par le Comité de salut public. La ville est ensuite prise, mais Saint-Just voulant le remplacer par le général Pichegru, il est mis en prison pour être sauvé par la fin de la Terreur. Pacification de l’Ouest En août 1794, il est appelé à la tête des armées de Brest et de Cherbourg pour pacifier l'Ouest de la France (Vendée et Bretagne). Il rétablit la discipline, adopte une tactique efficace contre la guérilla des Chouans (camps et unités mobiles), et signe les accords de paix de La Jaunaye le 15 février 1795 avec les Vendéens. Du côté chouan, il signe, sans y croire, les accords de la Mabilais le 20 avril 1795. Mais plusieurs chefs ne les signent pas, l’accord est transgressé puis rompu au bout d’un mois. Hoche est prévenu d’un débarquement à Carnac. En évitant les violences inutiles, il fait repousser les débarquements britanniques (dont celui de Quiberon) et défait les Chouans. Il obtient alors le commandement de toutes les armées de l’Ouest. Prévoyant une seconde tentative, il dispose des troupes sur la Sèvre nantaise afin d’empêcher une concentration des forces vendéennes, et empêche le débarquement de l’île d'Yeu en s’y présentant avant les Anglais. Il désarme systématiquement mais sans violences la Vendée : la pression s’effectue par réquisition, et prise d’otages. Son rapport à Paris est approuvé, et il obtient le commandement de l’armée des côtes de l’Océan. Son second Travot capture Charette le 23 mars 1796. Hoche achève alors le désarmement de l’Anjou, et la pacification est officiellement proclamée le 15 juillet. Tentative en Irlande Il dirige une tentative de débarquement en Irlande qui échoue. Armée de Sambre-et-Meuse Le 23 février 1797, il prend la tête de l'armée de Sambre-et-Meuse, forte de 80 000 hommes. Il la fait marcher vers Vienne mais l'Autriche obtient un armistice à Leoben.
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