Zone de Texte:  83 (environ)           Menus de repas romains antiques

<<< menu précédent <<<            sommaire             >>> menu suivant >>>

<<< menu précédent <<<            sommaire             >>> menu suivant >>>

Zone de Texte: Menus trouvés dans le livre de Nicole Blanc et Anne Nercessian « La cuisine Romaine Antique » Ed.Glénat

Exemple de menu

 

« Gustatio:

mauves, laitue, poireau à couper, menthe, roquette.

Œufs en rondelles couronnant des scombres à la rue.

Tétines de truie marinées à la saumure de thon.

Cena:

chevreau, côtelettes grillées, fèves, chou, poulet, jambon.

Secunda mensa:

 fruits. »

 

Martial X 48

Zone de Texte: Le déroulement du dîner
  Les convives n'ont ni assiette, ni couteau, ni fourchette: ils se servent dans les plats, déposés sur la petite table centrale. Ceux-ci n'arrivent pas l'un après l'autre, à la queue leu leu comme aujourd'hui, mais regroupés par service.
  On commence par la gustatio, qui correspond à nos hors-d'œuvre, et qui est traditionnellement composée d'œufs, de verdure, de légumes, de poissons en saumure et, pour les repas chics, de crustacés, huîtres et coquillages divers. Il s'agit essentiellement de plats froids.
  C'est ensuite la cena proprement dite, prima mensa (première table) où l'on sert les légumes, la viande et les poissons, rôtis ou bouillis, accompagnés de sauces et assaisonnements variés.
  Viennent ensuite les desserts, la secunda mensa, dans les repas classiques: le plus souvent des fruits, quelquefois des gâteaux, mais aussi des mets salés, olives, lupins destinés à accompagner le vin qui continuera à être servi après que les convives auront fini de dîner.

Un menu rustique

 

« Écoute le menu : le marché n’en aura point fait les frais. Des pâturages de Tiburviendra un chevreau bien gras, le plus tendre du troupeau ? Il n’aura pas encore brouté l’herbe ni osé mordre aux branches des jeunes saules :il a plus de lait que de sang ; des asperges de montagne que, laissant là son fuseau, la fermière a cueillies ; puis de gros œufs, encore tout chauds du nid, avec les poules qui les ont pondus ; des raisins conservés une partie de l’année, aussi beaux qu’ils l’étaient à leurs ceps ; des poires de Signia et de Syrie et, dans les mêmes corbeilles, des pommes au frais parfum, rivales de celles du Picenum : tu n’auras pas à les redouter, maintenant que le froid a séché l’automne et qu’elles n’offrent plus l’inconvénient d’un suc âcre encore. »

 

Juvénal XI 64-76

triclinium